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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 19:28

Shalom chers amis en Yéshoua le Messie.

Vue la fête de pâque qui approche, j’ai jugé nécessaire d’écrire sur la célébration de cette fête, afin d’apporter ce que j’ai reçu à ceux qui aiment le Mashiah (le Messie). Je remercie ma vraie sœur Judith du Congo Brazaville, qui m’a poussé à écrire, et qui m’a fait connaître le point de vue de plusieurs conducteurs du troupeau. Que Hashem la bénisse et lui comble de tout ce que son cœur désire.

Le mois de Nissan biblique correspond au mois du début de l'exode des juifs de l’Egypte vers la terre promise. C’est le premier des mois de l’année juive. (Exode 12 :2). C’est en ce mois qu’Elohim (D.ieu) décida de libérer son peuple de l’esclavage dont il souffrait en Egypte. C’est aussi en ce mois que Yéshoua Ha Mashiah (Jésus le Messie), agneau de D.ieu qui hôte le péché du monde, se sacrifia pour sauver toute l’humanité de l’Esclave du péché. Il y a donc une relation très profonde entre l’Agneau sacrifié avant la sortie d’Egypte (la pâque sacrifiée par les hommes Exode 12 :6) et l’agneau sacrifié à la croix (la pâque sacrifiée par Dieu. Jean 1 :29).

Aujourd’hui tous les messianiques ne s’accordent pas tous sur la manière de célébrer cette fête. Certains veulent la célébrer à la manière des orthodoxes en sacrifiant un animal, d’autres refusent le sacrifice en s’arrêtant uniquement au partage du pain sans levain et du vin, et d’autres enfin entourent le pain et le vin par des cérémonies qui rappellent certains temps forts de la vie du peuple d’Israël : Les œufs, L'épaule d'agneau grillé ou un os

Au vu de tout cela, la connaissance étant progressive, j’ai jugé nécessaire, de renvoyer tout le monde dans la Bible, pour tirer chacun une conclusion.

Il est vrai qu’il faut tirer sa source toujours des Juifs. Mais il faut savoir quoi prendre. Il y a des traditions que tous les messianiques ne sont pas obligés de suivre : celles qui ne sont pas liées au salut de l’homme. Les Juifs c’est aussi la Bible. On parlerait de problème de traduction, mais avec plusieurs traductions, on finit par s’en sortir par l’influence du Saint-Esprit. Donc rien n’est à négliger.

C’est en Egypte que pour la première fois, Elohim ordonna la fête de pessah. Il s’adressa à un peuple qui ne l’avait jamais pratiquée auparavant, l’esclavage ayant empêché la transmission des enseignements du père au fils. Ce qui prouve qu’aucun détail ne pouvait être oublié ou caché à la connaissance de ces néophytes. Or dans le récit qui nous est fait mention dans Exode chapitre 12, nous notons que, le dixième jour du mois de Nissan, on prenait un agneau pour chaque famille, un agneau mâle sans défaut, âgé d’un an ou un chevreau.. Il devait être gardé jusqu’au quatorzième jour du même mois et le peuple devait l’immolé entre les deux soirs. Le sang devait être mis sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangeait.

Exode 12 :1-7 « L'Éternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d'Égypte: 12.2 Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l'année. 12.3 Parlez à toute l'assemblée d'Israël, et dites: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. 12.4 Si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le prendra avec son plus proche voisin, selon le nombre des personnes; vous compterez pour cet agneau d'après ce que chacun peut manger. 12.5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. 12.6 Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois; et toute l'assemblée d'Israël l'immolera entre les deux soirs. 12.7 On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. »

Le récit continue en disant que la même nuit, on en mangeait la chair, rôtie au feu ; on la mangeait avec des pains sans levain et des herbes amères. La précision signalait qu’on ne devait pas laisser jusqu’au matin ; et, s’il en restait quelque chose le matin, cela devait être brûlé au feu. Avant d’en manger, il fallait avoir les reins ceints, les souliers aux pieds et son bâton à la main ; Il fallait le manger à la hâte.

Exode 12 :8-11 : « Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères. 12.9 Vous ne le mangerez point à demi cuit et bouilli dans l'eau; mais il sera rôti au feu, avec la tête, les jambes et l'intérieur. 12.10 Vous n'en laisserez rien jusqu'au matin; et, s'il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au feu. 12.11 Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte. C'est la Pâque de l'Éternel. »

Pour compléter les éléments qu’il fallait pour cette Pâque, nous allons lire Exode 12 : 21 à 24 « Moïse appela tous les anciens d'Israël, et leur dit: Allez prendre du bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. 12.22 Vous prendrez ensuite un bouquet d'hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu'au matin. 12.23 Quand l'Éternel passera pour frapper l'Égypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l'Éternel passera par-dessus la porte, et il ne permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper. 12.24 Vous observerez cela comme une loi pour vous et pour vos enfants à perpétuité. »

Voilà tout ce qu’il fallait pour ce que j’appelle « la première fête de pessah ». Je récapitule

: 1-Ce qu’on mange :

Viande ; pains sans levain ; herbes amères (Exode 12 :8) ;

2- Ce qu’on utilise pour prendre du sang pour le linteau et les poteaux de la porte :

Un bouquet d'hysope

. Il n’est pas fait mention ici de trois œufs (deux cuits qui symbolisent les deux temples détruits et un cru qui symbolise le futur temple qui sera encore construite en Israël), d’une épaule d’agneau (qui symbolise Christ), du mélange de noix, de pomme râpé, de miel (qui rappellent le mélange de paille dont le peuple se servait pour faire les briques en Egypte), ni de persil ou céleri trempés dans de l’eau salée ou du vinaigre (qui symbolise les larmes et l’amertume). Tout ce qui a été ajouté au fil des ans ne furent que le résultat des pensées humaines qui constituent aujourd’hui une tradition. Cette tradition ajoutée au Pessah n’est pas un péché parce que le fond de la fête n’est pas supprimé malgré tout. Mais si ces ajouts humains peuvent être une occasion de chute pour certains des nations, les supprimer autour du pessah n’est pas non plus un acte de désobéissance à la loi divine. Je précise que ces ajouts trouvent leur soutien dans les événements passés dans la vie du peuple juif et non dans un ordre divin. On peut donc pour les nations, ajouter à l’ordre divin (ce que D.ieu ou Yéshoua a ordonné) des traditions juives qui ne divisent pas l’assemblé des enfants de D.ieu.

La longévité du « premier Pessah »

Ceci fut respecté jusqu’au jour où Christ, pour mettre fin au sacrifice des animaux par son propre sacrifice, institua le transfert de la chose. Son sacrifice devait être le dernier puisqu’à sa mort, Dieu déchira le voile sur lequel l’on aspergeait le sang des animaux et qui servait en même temps de séparation. (Marc 15 :37-38). Le sacrifice de Yéshoua avait apporté un changement au sacerdoce. Yéshoua (Jésus) après sa résurrection a pris la place du sacrificateur pour officier dans le tabernacle céleste. L’apôtre Paul dit : « Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi. » Hébreux 7 :12

Après avoir écris un article qui a pour titre LE PREMIER TABERNACLE NE SUBSISTE PLUS, je ne peux renvoyer les lecteurs qu’à cet article pour comprendre que ceux qui croient au MESSIE ne doivent plus sacrifier ; Yéshoua étant le sacrifice par excellence.

Comment Christ fit-il ce changement ?

Yéshoua participa à toutes les fêtes juives. En tant que juif et fils de l’homme, il devait montrer un exemple d’obéissance à ce qui est écrit dans la torah. Au moment où lui-même devait prendre la place de l’agneau qu’on égorgeait, il commença par le temple. Les vendeurs que lui-même avait toujours pendant des années laissés exercer dans le temple sont subitement chassés et les animaux libérés. La Bible dit dans Jean 2 :13-15 : « La Pâque des juifs était proche et Jésus monta à Jérusalem. Il trouva dans le temple les vendeurs de bœuf, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il dispersa la monnaie des changeurs et renversa les tables. »

Son acte est surprenant n’est-ce pas ? Pourquoi disperse t-il les animaux qui devaient servir pour le sacrifice dans quelque jour ? Ce fut parce que le sacrifice de ces animaux ne devait plus avoir d’importance après son propre sacrifice. C’est pourquoi à sa mort, le voile du temple se déchira du haut vers le bas sans le secours d’une main humaine (Matthieu 27 :51). Il dit par la suite : « Il est écrit : ma maison sera appelée une maison de prière ». Et je demande : à quel moment ? Après son sacrifice, le temple ne devait plus servir de lieu de sacrifice, mais de prière.

Connaissant qu’il était l’agneau pascal, il institua ce que j’ai appelé « la nouvelle pâque. »

« Pendant qu’ils mangeaient » montre bien qu’avant le début de la cène, Yéshoua avait déjà commencé à manger avec ses disciples. Ce repas fut probablement la pâque ou l’agneau immolé. Il devait le manger pour la dernière fois avec ses disciples. Je souligne encore qu’il le mangeait en tant que fils de l’homme. Ces sacrifices n’étaient que des substituts à son sacrifice. L’apôtre Paul le souligne en disant ceci : 1 Corinthiens 5:7 « Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. » si Christ notre Pâque a été immolé, Devons nous immoler une autre pâque ?

Voici les différentes étapes dans la célébration de la pâque

Acte 1 : Ils étaient à table en train de manger.

Chaque célébration doit commencer par un repas de famille. Comme à une fête, nous devons manger dans un esprit d’humilité et de soumission. Dans un calme sérieux.

« Béni sois-Tu, Hashem, notre D.ieu, Roi de l’univers, pour nous avoir

maintenus en vie, soutenus, et permis d’arriver jusqu’à ce jour »

« Béni sois-Tu, Hashem, notre D.ieu, Roi de l’univers, Qui nous a choisis

du sein des nations, et élevés au-dessus de toute langue, et nous a sanctifiés par Ses mitsvoth (commandements). Tu nous as donné, par amour, des temps particuliers pour nous réjouir et cette fête des matsoth, le temps de la délivrance, une sainte fête pour nous rappeler la sortie d’Egypte et la délivrance du péché. Car Tu nous a sanctifiés parmi toutes les nations et nous a donné ces fêtes en héritage. Béni sois-Tu, Hashem, qui sanctifie Israël et Ton peuple des nations ainsi que ces jours de fête »

Acte 2 : Yéshoua quitte la table pour le lavement des pieds.

Cet acte est durement repoussé par certains enfants de D.ieu qui trouvent en cela une simple coutume juive. C’est ce que l’apôtre Pierre crut lui aussi. Mais Yéshoua lui fit comprendre le contraire. Examinons nous même le déroulement des choses.

« Béni soit Hashem Qui est omniprésent, béni soit-Il! Béni soit Celui qui a

donné la Thora à Son peuple Israël, Thora Vivante manifestée en Yéshoua pour le

salut de tous les hommes, Béni soit-Il ! »

Dans Jean 13 :1 il est écrit : « Avant la fête de pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux. »

Le mot comble doit être pris très au sérieux. Le Seigneur ici avait sorti la dernière carte. Nous lisons : « Jésus… se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge dont il se ceignit. Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint » (Jean 13 :3-5). Pourquoi le Sauveur ôte ses vêtements ? C’est pour attirer l’attention de ses disciples sur l’événement qui doit se passer.

Les disciples qui discutaient tous les jours pour savoir qui sera le plus grand au moment où Yéshoua formera son gouvernement terrestre, sont stupéfaits. Il faut bien noter que les apôtres confondaient le but de la mission du Christ. Ils croyaient que le messie venait pour s’asseoir sur le trône et délivrer son peuple du joug Romain. Alors, comme il commençait à laver les pieds de ses disciples, le premier à être lavé croyait que c’est lui le plus grand parmi ses collègues. Pierre, le gardien des traditions de ses pères, pensait déjà à la coutume qui, en Israël, demandait que le serviteur lave les pieds de son maître. Il s’indignait en pensant que le maître tendait plutôt un piège afin de choisir qui sera le premier ministre dans son gouvernement. Arrivé à son tour, il s’oppose.

La Bible dit : « Il vint donc à Simon Pierre ; et Pierre lui dit : toi, Seigneur, tu me laves les pieds ! Jésus lui répondit : Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendra bientôt. Pierre lui dit : non jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit : si je ne te lave, tu n’auras point de part avec m
oi.» (Jean 13 :6-8). Ici, la bible va contre une tradition des hommes. Faut-t-il continuer à s’opposer ?

Nous, surtout nous Africains, aurons des moments où la Bible va aller contre nos traditions. Que faudra t-il faire en ce moment là ? Obéir à Yéshoua le messie ou rester fidèle à nos traditions ? Je crois que l’exemple de Pierre nous est très utile. Pierre a compris que ce n’est plus une simple affaire de lavement des pieds. C’est une affaire de « part » avec le Seigneur. Quelle est cette part qu’on peut avoir avec le Sauveur si ce n’est que la vie éternelle? La part avec Christ ne consiste pas dans les belles maisons, les belles voitures ou de l’argent. Pierre comprend que son salut est lié à ce lavement des pieds. Il répond cette fois en ces mots : « Simon Pierre lui dit : Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête ». Puisque cette affaire est liée à mon salut, Seigneur pas seulement les pieds. Il n’y a pas que mes pieds qui marchent vers le péché. Mes mains aussi Seigneur participent au mal. Et ma tête, n’en parlons pas. C’est le centre du traitement des mauvaises pensées. C’est là que je planifie le péché que je commets. La haine, la jalousie, la convoitise étc… partent de ma tête pour s’installer dans mon cœur. Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête. Pierre ne veut pas rater cette occasion. Jésus lui dit : « celui qui est lavé n’a besoin que de laver ses pieds pour être entièrement pur » (Jean 13 :10).

De même que Yéshoua Ha Mashiah (Jésus le messie) mit sa signature à la formation de l’homme au jardin d’Eden par ses mains, il fallut qu’il fasse de même à la rédemption.

Le lavement des pieds ne fut pas seulement une leçon d’humilité, mais un acte pour le couronnement de la rédemption. Il est ainsi consigné dans le Pessah. Le maître continua par ces mots : « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait…Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13 :14-17). Oui, nous devons pratiquer cela pour être heureux.

Jean 13 :10 : « Celui qui est lavé n’a besoin que de laver ses pieds pour être entièrement pure. »

Lavé ici signifie baptisé. En effet, lorsque nous nous confessons, il y a toujours quelques péchés que nous oublions. Ainsi donc, le lavement des pieds, symbole d’un baptême en miniature, est un acte de purification. Le disciple de Christ n’a besoin que de laver les pieds pour être entièrement pur. C’est dans cet état que nous devons approcher la table du Seigneur. Yéshoua le messie nous dit qu’il a donné un exemple. Nous serons heureux si nous le pratiquions.

Acte 3 : Yéshoua partage le pain sans levain.

Luc 22 :19 nous dit : « Ensuite il prit du pain ; Et après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant. Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi » De même que Christ prit du pain et le béni, nous devons à ce moment là prendre le pain sans levain que nous avons préparé pour la circonstance et le bénir. Après la bénédiction qui commence par ; Kadosh-Kadosh-Kadosh, nous le rompons pour distribuer. Ce pain symbolise le corps meurtri de Christ. Il a déjà porté l’amertume, la douleur, la souffrance et les larmes. Nous le mangeons en mémoire de notre Sauveur.

« Béni sois-Tu, Hashem, notre D.ieu, Roi de l’univers, Qui nous a

sanctifiés par Ses commandements, et nous a ordonné de manger la matsah »

Acte 4 : Yéshoua partage le vin sans alcool (fruit de la vigne)

« Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâce, il la leur donna en disant : buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. » Matthieu 26 :27-28

De même que le pain est sans levain, la coupe aussi est sans alcool. Le sang de yéshoua est sans péché. Nous le représentons par le vin sans alcool. Nous le bénissions en commençant par Kadosh-Kadosh-Kadosh et buvons tous.

Tous ceci se passe le 14 Nissan, entre les deux soirs, comme l’indique le livre saint.

« Béni sois-Tu, Hashem, notre D.ieu, Qui a créé le fruit de la vigne »

Acte 5 : Tous chantent des cantiques

« Après avoir chanté des cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers » Matthieu 26 :30

Nous chantons des cantiques liés à la circonstance et nous lisons des Psaumes. C’est par la prière que nous clôturons.

Le mont des oliviers c’est notre maison, notre service, notre quartier, notre ville ou notre pays. Le mont des Oliviers c’est le monde. Nous sommes partout face aux trahisons, face aux attaques de nos ennemis et de nos adversaires. Chacun de nous est au mont des oliviers depuis qu’il s’est accroché au Sauveur. Mais une chose est Sûre : Christ a vaincu le monde. Comme notre Sauveur avait fait du mont d’olivier son lieu de prière, nous aussi, nous devons faire du lieu où nous sommes un lieu de prière. Nous serons toujours plus que vainqueur par celui qui nous fortifie.

L’apôtre Paul parle de cette fête par ces mots :

I Corinthien 11 : 23-26 : « Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; C’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain. Et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé (il prit) la coupe et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous manger ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. »

On ne peut pas dire ici que L’apôtre s’est abstenu de citer les autres éléments qui constituent le céder de pessah, sous prétexte qu’il s’adresse à des gens qui connaissent déjà tout ce qu’il faut. Il s’adressait aux hommes des nations. Ceux-là qui sont encore en train d’apprendre. Et même si on suppose qu’il avait omis d’en parler, c’est qu’il ne trouvait pas en cela une importance spirituelle. Deutéronome 29 :29 nous dit : « Les choses cachées sont à l’Eternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. »

Tout ce qui est pour notre salut est révélé. Et clairement révélé que même celui qui ne peut pas arriver en Israël ne manque de rien pour se greffer au peuple de D.ieu. Voyez toute la lumière que D.ieu a mise autour du Shabbat ! Voyez toute la lumière que D.ieu a mise autour de sa loi ! Voyez toute la lumière que D.ieu a mise autour du sacrifice de Yéshoua ! Etc… Ce n’est pas autour du Pessah qu’il laisserait des coins d’ombre, pour que celui qui n’a pas la possibilité d’entrer en contact avec Israël soit désavantagé!

Le nombre de pain (trois) et le nombre de coupe (cinq) ne peut pas entacher la fête. Car Christ n’a qu’un corps et son sans ne peut pas se compter. Il dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang à la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. » La Pâque c’est Christ et le salut ne vient que de son corps et de son sang.

La suite de la fête

La pâque s’achève par le commencement de la fête des pains sans levain, qui est un Shabbat quel que soit son rang dans la semaine. Elle dure sept jours. Le dernier qui est le huitième à partir du 14 Nissan est un Shabbat quel que soit le jour qu’il tombe.

Que cet article ne blesse pas mes frères aînés dans la fois, qui sont les Israélites. Je l’ai écrit avec la sincérité de mon cœur selon l’Esprit de Yéshoua Ha Mashiah.

Shalom !

© Shaliah Jean-Pierre Nokam

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commentaires

C
Shabbat Shalom mon Frère Jean Pierre<br /> <br /> Merci d'avoir pris soin de rappeler à chacun ce qui doit être fait à l'occasion de Pessah afin, de ne pas être séduits par la tradition des hommes, ceux-là même qui portent encore le voile de Moïse sur les yeux; entraînant ainsi avec eux, et dans l'erreur, une multitudes de brebis à l'abattoir.<br /> <br /> Certains illuminés (faute de connaissances, mon peuple périt) ont déjà célébré Pessah alors que nous ne sommes pas même arrivés au 14éme jour et nuit de pleine lune qui permit au peuple Hébreux de sortir d'Egypte. <br /> <br /> Ce ne fût pas le 1er jour du Mois, mais bien dans la nuit du 14 au 15, d'ailleurs, il est bon de regarder ce merveilleux signe qui brille au temps fixé par YHWH et non pas celui enseigné par les hommes. Ce 15 Avril, 15éme jour, la pleine lune sera au rendez-vous.<br /> <br /> Que YHWH te bénisse mon frère, ainsi que toute ta Maisonnée.<br /> <br /> Que ce Shabbat soit pour toi et ta famille, un jour de plus de joie et de bénédictions.<br /> <br /> Ton frère en Yahshua Ha'Mashiah................. Claude
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